J’ai eu le privilège de visiter certaines pièces de son immense appartement de la Praia do Flamengo, à Rio, arrangées chacune dans un style particulier, avec des meubles et des éléments de décoration d’époque venus du monde entier, ou presque, collectionnés avec savoir-faire et savoir-vivre. J’ai ressenti une intense émotion passer dans les paroles de notre magnifique auteur Maria Araújo, qui m’a invitée à passer entre les bustes de marbre du xviie siècle, les aquarelles françaises, l’argenterie, les bibelots orientaux du xixe siècle, les sièges confectionnés au xixe siècle par les Anglais, collections imposantes dignes des grands musées parisiens. Le grand seigneur Nelson Seabra est ici loué par Maria Araújo, une grand artiste plasticienne, amateur de talent et à l’éducation raffinée. Dans ces merveilleuses pages, vous accéderez, chers lecteurs, dans le monde chic et enchanté de ce bon vivant. Ses fêtes à Paris, comme le Bal rouge, la couleur par excellence des passions, avaient ravi sans aucun doute de multiples cœurs, principalement ceux des Onassis, des Patiño et des Rothschild. Je souhaite que ce livre d’art soit dans toutes les bibliothèques des universités brésiliennes et les plus belles librairies de Rio de Janeiro et de Brésil, ainsi que dans les grandes galeries d’art du Brésil et du monde. Maria Araújo, avec cette somptueuse œuvre d’art qui fait déjà partie du patrimoine historique et culturel brésilien, tu entres dans la cour des grands, et le gentleman Nelson Seabra, au Panthéon. Chers lecteurs, voici venu le moment d’entrer dans le monde magique du Palais Seabra ! Je vous invite à une agréable et émouvante lecture. Diva Pavesi
Nelson Grimaldi Seabra (1919-2002) ne s’est pas marié, mais a protégé tous ceux qui l’entouraient ; il n’a pas écrit de livre, mais il a été un thème pour les écrivains ; il n’a pas planté d’arbre, mais il a bâti son jardin à travers la culture, il a diffusé l’art de par le monde ; il n’a pas eu d’enfant, mais il a planté la graine de l’amitié sur toute la trajectoire de sa vie. Nelson Seabra considérait l’art comme une réserve spirituelle, ce qui se transformait en obsession quotidienne. Il était méthodique dans la sélection de ses œuvres, et prenait le temps de choisir avec soin l’emplacement exact de ses pièces. Il a été et restera dans la mémoire de ceux qui l’ont connu comme quelqu’un de noble, un véritable homme d’honneur…
Maria Araujo
ISBN : 978-2-84668-295-4 - Format 22,5 x 26 cm - 104 pages - 25 €
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